Depuis peu, les jeunes décident de quitter les applis de rencontre
Ils ont moins de 30 ans, sont célibataires et ont décidé de renoncer aux applications de rencontres. Et si, pour trouver l’amour, les recettes d’avant fonctionnaient mieux ?
Dans son dernier essai, De l’âme sœur à Tinder (Larousse), la romancière et professeure de philosophie Eliette Abécassis s’interroge : « Qu’en est-il de l’amour à l’heure des réseaux sociaux et du grand marché des sentiments qui se développe au gré des algorithmes ? Autour de nous, que d’errances amoureuses, de désespoir et de dégoût. » Si, à tout âge, certains ont parfois trouvé l’amour sur une application de rencontres, il semblerait que les jeunes, plus précisément, s’en détournent. « J’ai fait un burn-out du sentiment, résume Juliette, 29 ans. J’étais “addict”, j’avais tout essayé : Tinder, Bumble, Fruitz, Happn, Once… A force, j’avais l’impression d’être H24 en entretien d’embauche, de recruter ou de candidater à un poste. » Peu de ces CV amoureux ont abouti à une vraie rencontre pour Juliette et aucune ne lui a donné envie de poursuivre la relation. « Ras le bol de me mettre en vitrine, c’est une perte de temps et on ne voit plus les “vrais gens” autour de nous. » Juliette ne serait pas la seule de sa génération à décrocher… avec un certain écœurement.
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