La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir.
Plus qu’une promesse, l’engagement est un peu comme le ciment de l’amour. Une consécration qui prouve la sincérité de l’autre. Dis comme ça, ça fait rêver mais beaucoup de personnes voient en l’engagement une perte de liberté, la possibilité de souffrir ou d’être déçu par l’autre, mais aussi par soi-même.
D’où vient cette peur ?
Qu’il s’agisse de vous ou de votre conjoint, la peur de l’engagement est quelque chose de naturel. On ne le dira jamais assez mais l’idée d’aménager, de se marier ou de faire des enfants avec quelqu’un peut être angoissante. Pour remédier à cette angoisse il est important d’effectuer un travail sur soi. Pour que ce travail puisse se faire il faut identifier d’où vient sa peur de l’engagement. Pour beaucoup la peur de l’engagement vient de souffrances antérieures. Elle s’accompagne souvent d’une peur de l’abandon et d’un manque chronique de confiance en soi. Il faut parfois fouiller dans son passé, voire, retourner à sa tendre enfance pour réaliser que le problème est beaucoup plus profond qu’on ne le pensait. Dans ces cas-là, la peur de l’engagement peut relever de la psychologie. Il est donc souvent conseillé de consulter un spécialiste.
1. Je ne fuis pas mes démons, je les affronte !
J’ai peur de l’engagement, c’est un fait. Je n’ai pas envie de m’enfermer dans une relation où je ne ferai plus ce que je veux. J’ai peur de ne pas être à la hauteur. J’ai peur qu’on m’abandonne, qu’on me blesse. Je dois une bonne fois pour toute gagner confiance en moi et faire taire cette petite voix dans ma tête qui me dit que ma vie va changer et que je n’aurai pas les épaules pour y faire face. Je dois me faire confiance et surtout, me laisser aller.
2. Lâcher prise
Soufflez un bon coup et évitez de vous noyer dans un océan de négativité. Dites-vous que l’engagement n’est pas forcément une prison. Donnez-vous l’opportunité d’apprécier la vie à deux. Faites confiance en l’autre et mettez votre cerveau sur pause. Ne réfléchissez pas à tout, calculez moins. Laissez-vous aller, vivez ! Évitez de vous dire que tout doit être absolument parfait. Que rien ne doit échapper à votre contrôle.
Laissez-vous vivre !
Dans le pire des cas, vous pouvez être déçu mais n’est-ce pas la vie qui est ainsi faite ? La vie est courte, elle mérite d’être vécue. Rien ni personne ne vous oblige à rester dans une situation qui vous rend malheureux !